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Modalités d’organisation de conférences
L'un des principaux objectifs de l'ARTAC est l'information du public essentiellement sur les maladies d'origine environnementale mais aussi sur les moyens de prévenir ces maladies.
A ce titre, toute personne ou structure désirant organiser une conférence, un débat ou dispenser une formation à des professionnels de santé et qui souhaite la participation du professeur Belpomme, ou d'un de ses collaborateurs, à cette manifestation (seul ou avec d’autres intervenants), peut contacter Fatou DIOP au 01 45 78 53 53 ou par e-mail à l’adresse assistant.artac@gmail.com.
Ainsi il leur sera demandé les informations suivantes :
- Date, heure et lieu prévus pour la manifestation ;
- Statut de l’organisme demandeur (ex. : association, entreprise, collectivité, collège, université, etc.) ;
- Nature du public (ex. : médecins, étudiants, agriculteurs, grand public) ;
- Programme de la manifestation.
Conférences du Professeur Dominique Belpomme
Les conditions requises pour la participation du professeur Belpomme sont :
- Versement d’honoraires en faveur de l’ARTAC, essentiel au financement des recherches scientifiques effectuées ;
- Prise en charge des frais d’hébergement/restauration si le professeur est amené à passer la nuit ;
- Prise en charge du transport si la manifestation a lieu hors de France.
Pour confirmer l’organisation de la manifestation au su des conditions ci-dessus énumérées, il est demandé le règlement d’un acompte de 30% non remboursable de la somme globale. Le solde sera réglé à réception de la facture, après la prestation.
Par ailleurs, il est proposé aux organisateurs la mise à leur disposition d’articles pour la communication : photo, biographie/bibliographie du professeur, film de présentation de l’ARTAC, bulletins d'information, plaquettes, etc.
Conférences du Docteur Romain Gire
Ces conférences permettent d’expliquer l’épigénétique qui est un nouvel outil pour comprendre comment l’environnement agit sur le fonctionnement du vivant.
1 / EFFETS DU CHANGEMENT CLIMATIQUE SUR LE FONCTIONNEMENT DU VIVANT (Arguments pour un principe de précaution)
L’homme vit dans une interdépendance avec le monde végétal et animal qui l’entoure et avec lequel il a évolué. Changer la température c’est perturber l’équilibre du vivant et donc notre santé.
Pourquoi une fleur ne fleurit au printemps que si elle a eu froid l’hiver ? La mésange aura-elle encore à manger après le changement climatique ? Le Calamar pourra-t’il encore effacer son ombre grâce au plancton ? Pour avoir des réponses à ces questions, il faut essayer de comprendre comment l’environnement agit sur le vivant et donc sur le fonctionnement de nos gènes :
Les récentes découvertes sur l’épigénétique sont vraiment un nouvel outil conceptuel qui permet un véritable progrès dans la compréhension du fonctionnement du vivant.
LIEN CONFERENCE Changement Climatique et Vivant :
https://www.youtube.com/watch?v=fJ3lMX6eQjc
2 / NOS GENES FACE A L’ENVIRONNEMENT
« Le Dr. Romain Gire, pédiatre, nous montrera comment l’environnement agit sur le fonctionnement de notre génome. Au delà de l’empreinte laissée par nos parents et grands-parents, notre nourriture, le climat, les microbes, etc. modifient le fonctionnement de nos gènes, sans en altérer le code génétique. A la lumière de découvertes récentes sur des organismes relativement simples, nous verrons comment, par exemple, le calamar s’aide de bactéries pour effacer son ombre ou comment l’on nourrit une larve d’abeille pour en faire une reine. L’épigénétique nous fera apercevoir l’équilibre du vivant et son évolution. »
3 /EPIGENETIQUE ET PERTURBATEURS ENDOCRINIENS
Pendant longtemps notre matériel génétique (ADN) était compris comme un simple code permettant la synthèse des protéines qui nous constituent, avec des risques d’anomalies génétiques consistant en une altération de ce code génétique (mutations). Mais les progrès faits dans la compréhension du fonctionnement de cet ADN (épigénétique) apportent des informations sur la manière dont l’environnement intervient dans le développement des maladies chroniques. On pourrait dire que le code génétique constitue les touches du piano et que l’on commence à comprendre comment s’élabore la partition qui est jouée sous l’effet de l’environnement. Souvent ce n’est pas une question de dose mais plutôt de moment au cours du développement, en particulier pendant la grossesse et le début de la vie. Les perturbateurs endocriniens en sont un bel exemple.
4 /EFFETS DE L ‘ENVIRONNEMENT SUR LE FONCTIONNEMENT CEREBRAL
A partir d’expériences scientifiques parlantes comme : être ou ne pas être léché au bon moment, effet du stress du grand père sur sa descendance, l’attraction suicidaire pour aider le parasite à survivre, ect.
Sans oublier notre ignorance, on peut à partir d’expériences scientifiques ponctuelles mais parlantes essayer de faire sentir la complexité du vivant et montrer comment la nutrition, le stress, les toxiques, les bactéries, la température agissent sur le développement des systèmes nerveux centraux.
Comprendre un peu le fonctionnement des gènes sous l’effet de l’environnement c’est montrer comment le cerveau est façonné de manière unique, par son vécu dès la vie intra utérine.
5/ ENVIRONNEMENT ET MICRO-BIODIVERSITÉ
Les progrès récents dans la connaissance du fonctionnement génétique (l’épigénétique) ont permis de mieux comprendre comment les micro-organismes qui colonisent les êtres vivants agissent sur l’immunité, le métabolisme et même le fonctionnement cérébral.
Ce monde microscopique est souvent le premier perturbé par les changements de l’environnement (climatique, substances toxiques, etc.) avec des conséquences très souvent imprévisibles et peu ou pas réversibles.
Le vivant évolue depuis 3,7 milliards d’années. Il ne faut pas oublier que nos connaissances sont très partielles. Savoir respecter cet équilibre du vivant et son rythme de changement est sans doute une sage précaution.
6 / GAÏA, L’ABEILLE ET NOUS
Elles ont su former une société solidaire, sociale et écologique. 35 à 40% de notre alimentation dépend d’elles.
En disparaissant, la vengeance de Gaïa sera terrible et déjà les cotons-tiges chinois et les drones américains sont l’image dérisoire de ceux qui croient toujours pouvoir trouver une solution technique à la rupture d’un équilibre du vivant qui a mis 3,8 milliards d’années à constituer le merveilleux désordre de la vie.
Par l’étude de l’abeille, le Docteur Romain Gire, pédiatre et apiculteur, nous permet de comprendre et de réagir. Alors que “l’homo économicus” marchande son miel, le sage l’observe comme un hymne à la vie.
7/ GENETIQUE ET EPIGENETIQUE CHEZ L’ABEILLE
L’abeille est un bon exemple pour expliquer comment l’environnement agit sur le fonctionnement du vivant (épigénétique) et aussi pour montrer le fonctionnement en réseau d’une collectivité.
Dans l’état actuel de nos connaissances, le vivant n’est pas un robot dont il suffit de changer le code génétique pour obtenir le fonctionnement souhaité. L’acquis joue un rôle prépondérant. Même s’il a besoin de gènes, c’est lui qui va en grande partie décider de leur utilisation.
Dr Romain Gire
Pédiatre
Ancien chef de clinique à la faculté de Créteil
Ancien chef de service de Pédiatrie – Hôpital de Villeneuve Saint Georges